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La situation de référence est une situation typique de mise en activité permettant de confronter la personne menant l’étude au problème fondamental du sujet d’étude. Elle constitue un repère stable auquel on peut se référer. Elle peut être une situation identique à celle étudiée (même domaine d’activité) sur laquelle on se base pour analyser les comportements de l’utilisateur (via l’analyse de la tâche et de l’activité). Elle peut également être une situation avec des points communs mais qui évolue dans un autre domaine d’activité. L'évaluation de la situation de référence donne des informations sur la situation à laquelle le projet vise à apporter des changements grâce aux recherches s’appuyant sur l’expérience utilisateur. Elle permet de fixer des points de références indispensables pour évaluer les changements et/ou nouveautés à offrir à votre produit ainsi que l'impact qu’il aura dans la vie de l’utilisateur. Les évaluations de la situation de référence doivent être réalisées en amont dans le projet. Elles font partie de l’étude ergonomique qui est essentielle au projet afin de bien comprendre les enjeux du cahier des charges et permet de répondre au mieux à la demande du mandant en analysant l’utilisabilité du produit et son acceptabilité auprès de l’utilisateur. Pour métaphorer, les recherches et analyses de votre projet sont les fondations de votre maison. Meilleures elles seront, plus prospère sera la bâtisse. Il est généralement nécessaire de mener ses propres recherches pour définir la situation de référence par rapport à certains problèmes spécifiques visés par la campagne, ou compte tenu de certaines méthodes et outils, en particulier lorsque l’on dispose de peu de données et d’informations recueillies antérieurement. Dans de tels cas, l’étude de la situation de référence peut comprendre toute une gamme d’activités de planification stratégique, une analyse des parties prenantes et une cartographie des ressources.
Exemple : Nous avions pour projet de concevoir un sécateur électrique. Au début du projet, il était nécessaire de réaliser quelques études et analyses afin de comprendre comment les utilisateurs se servent du sujet d’étude. On peut regarder des vidéos sur internet (il y a une foule d’informations à exploiter) de la manière dont les utilisateurs se servent des sécateurs. Si par malchance le sujet de votre étude était moins commun que le sécateur, vous pouvez toujours vous apparenter à des métiers similaires qui manipulent des objets presque identiques. Dans le présent cas, un métier « cousin » de celui de viticulteur nous avait grandement servi pour nos recherches. Il s’agissait des arboriculteurs qui doivent, à certaines périodes de l’année, couper des branches d’arbres fruitiers. Ils utilisent la plupart du temps des perches-sécateur, des sécateurs manuels, des élagueurs, des scies… Des outils relativement proches de ceux utilisés par les viticulteurs mais, comme vous pouvez le voir, également des outils de coupe qui ne sont en rien ressemblant à un sécateur mais qui nous avait apporté tout autant de réponses (il ne faut pas négliger les sources d’informations que peuvent apporter des objets avec une fonction principale proche de celle de votre produit). Nous avions la chance de nous situer dans une région propice à la viticulture, ce qui avait favorisé nos recherches. Nous en avions profité pour aller sur le terrain pour visiter des viticulteurs afin de mieux comprendre le comportement et les attitudes des utilisateurs de sécateurs. Vous l’aurez compris, ces comportements en action et lieu réels de travail sont des situations de références. Les sources d’informations sont tirées d’internet (vidéos, forums, site web). Mais également des études que j’ai pu réaliser au cours de ma formation.